La perte d’une ou plusieurs dents peut intervenir suite à un accident, une maladie ou encore une carie. S’en suivent parfois des problèmes de mastication, mais surtout d’esthétisme et de confort. Poser des implants dentaires permet non seulement de remplacer une dent perdue par une nouvelle dent, mais aussi de permettre à l’os de ne pas se résorber. Il s’agit concrètement d’insérer une racine artificielle composée de titane dans l’os de la mâchoire, sur laquelle sera alors posée une couronne. Le titane étant biocompatible, à son contact l’os va cicatriser et se souder, tandis que les implants sont intégrés à l’os dans les deux à trois mois qui suivent l’intervention. La qualité de l’os est un élément important, tout comme le type d’implant utilisé.
L’implantologie est aujourd’hui très répandue. La pose est une intervention bénigne, réalisée dans des conditions d’asepsie rigoureuse et sous anesthésie locale. Après incision de la gencive, l’implant dentaire est visé dans le site osseux préalablement préparé pour son logement. Ce n’est qu’après 2 à 4 mois de cicatrisation que la prothèse (couronne unitaire ou bridge) peut être posée. Il arrive parfois que l’os alvéolaire entourant la dent vienne à manquer. C’est lors du scanner précédant l’intervention que le chirurgien-dentiste pourra s’en rendre compte et y remédier. L’implant pourra ainsi être posé dans des conditions optimales, grâce au comblement de l’os réalisé par une greffe d’os.
Les implants dentaires sont le plus souvent fixes, ce qui les rend plus discrets et confortables. Offrant une très bonne stabilité (par rapport aux prothèses amovibles), ils facilitent la mastication et donc la digestion. Ils contribuent également au maintien de l’os et préviennent sa résorption. Surtout, ils donnent l’impression d’avoir des dents naturelles qui durent dans le temps. En effet, leur durée de vie moyenne est estimée à 20 ans mais ils peuvent rester toute une vie.
Le taux de succès d’une procédure implantaire, sur une période dépassant 15 ans, est de 90% pour les implants installés au maxillaire et 95% pour les implants installés à la mandibule. La différence entre le taux de succès des deux mâchoires s’explique par le fait que le maxillaire présente une densité moindre que la mandibule, ce qui rend l’ostéointégration un peu plus difficile à réaliser. La durée de vie moyenne d’un implant est d’au moins dix ans, et il peut théoriquement rester en place durant toute la vie du patient. La durée de vie de la couronne, de la prothèse ou du pont installés sur l’implant est toutefois plus courte, comme n’importe quelle autre prothèse.
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